
Ce sont des temps difficiles pour Embracer Group, l’une des grandes entreprises de l’industrie du jeu vidéo, qui représente en Europe une bonne part du gâteau. Sur son roster on retrouve des studios tels que Crystal Dynamics, Eidos Montréal ou encore Logiciel de boîte de vitesses.
De nombreuses grandes entreprises (comme Ubisoft, par exemple) traversent une très mauvaise passe. C’est le cas d’Embracer, dont la dette est 16,7 milliards de couronnes suédoises en ce moment.
Le PDG du groupe Embracer, Lars Wingefors, procède à une restructuration pour réduire cette dette jusqu’à moins de 10 milliards de couronnes suédoises…et pour cela, ils ont sorti les ciseaux des suppressions d’emplois et des licenciements.
Cela inclut l’annulation de jeux et de projets en développement, la fermeture de studios (comme Volition, créateur de Saints Row) et, bien sûr, des licenciements massifs dans différentes entreprises.
Les ventes d’études et de licences ne sont pas non plus exclues. Amazon souhaite acquérir les droits de Tomb Raider, tandis que Embracer envisage de se désengager de Gearbox Software.
La boîte de vitesses est à vendre

De toutes les études dont il dispose Groupe Embrasseur, Gearbox est sûrement l’un des plus importants. Ils sont les créateurs des franchises Borderlands et Brothers in Arms et possèdent les droits d’édition de titres tels que Remnant II, certains jeux 007 et Samba de Amigo.
Mais la situation est critique et il n’y a pas de temps pour les regrets. Embracer Group souhaite régler ses comptes, et la vente de Gearbox Software est l’une des options les plus viables pour y parvenir.
Selon le portail Reuters, le PDG d’Embracer J’envisagerais la vente de Gearboxce qui aurait déjà deux entreprises intéressées dans l’opération. Serait-ce Sony ou Microsoft ?

Il se dit qu’Embracer serait déjà en train de négocier avec Goldman Sachs et Aream & Co une éventuelle vente du studio. Après la fuite de la nouvelle, Embracer partage a augmenté (en valeur) jusqu’à 5% en bourse.
Gearbox possède des licences très puissantes, Borderlands étant la plus grande de toutes (ou le nouveau-né Wonderlands), il n’est donc pas étonnant qu’ils aient autant de petites amies dans l’industrie.
En outre, il ne faut pas oublier qu’il y a quelques semaines, ils ont attaqué le marché américain avec Reste IIl’un des titres les plus joués de l’année sur Steam, qui a dépassé toutes les attentes de Gearbox.
Si cette opération est terminée, Gearbox n’appartiendrait plus à Embracer deux ans et demi après avoir rejoint le grand conglomérat européen, ce qui constitue une étape historique dans le secteur.
C’est quelque chose qui reste à voir, mais quand la rivière sonne, elle charrie de l’eau. Pensez-vous qu’Embracer a raison de vendre Gearbox Software ? Dans quelle entreprise pourraient s’intégrer les développeurs de Brothers in Arms et Borderlands ?